Nicolas Vanier, la passion d'un explorateur

Si on me demandait d'expliquer en quoi consiste le métier de Nicolas Vanier, j'essaierais probablement de parler d'un Indiana Jones de la Glace, mais ce serait plutôt la définition même d'un homme passionné, d'un explorateur, mais surtout de quelqu'un qui veut transmettre la culture du voyage des mondes inconnus.
Il y a quelques semaines sortait son livre "Avec mes chiens", parlant avant tout de l'aventure qu'il partage avec sa meute de chiens de traîneaux. Indiquant qu'il en a eu plusieurs, cette meute (celle du film) sera sans doute sa dernière, l'élevage des chiens durant plusieurs années, avec qui il partagera cette passion du traîneau.
Et cette semaine, avait lieu l'avant-première du film L'Odyssée Sauvage, son aventure dans le Grand nord, en compagnie de ses chiens, avec son fils, avec des rencontres passionnantes mais surtout avec des paysages magnifiques. La traversée du lac Baïkal est par ailleurs un moment totalement émouvant de beauté.

Vous pourrez découvrir vous aussi cette merveille lors d'une prochaine diffusion sur M6, dans le courant du mois de décembre 2014.

Le gaspillage alimentaire : risques et périls !

20kg par an et par personne, ce sont les chiffres édifiants du nombre de déchets jetés tous les ans par les français. Et sur ces 20kg de déchets, 7kg proviendraient de produits encore emballés et non entamés. Une triste réalité qui a limite tendance à dégoûter quand on sait que dans le monde entier, ils sont encore des milliards à ne pas manger à leur faim. 20kg de déchets par français tous les ans sont produits selon une étude de l’Ademe publiée en 2009. Ce qui représente un total de 1,2 million de tonne par an pour la France. Un chiffre énorme au vu des conséquences aussi bien en amont qu’en aval de la production alimentaire. Le gaspillage alimentaire ferait ainsi perdre 55% de la production agricole mondiale. A chaque fois qu’un paquet est jeté, l’impact sur l’environnement est considérable puisque pour produire il faut de l’énergie, de la terre, de l’eau, des engrais, bref toute une chaîne de production jusqu’à ce que le produit arrive dans nos assiettes. Le coût des déchets se révèle également important puisque la perte engendrée représenterait quelques 400 euros par an et par foyer.



Tant de gaspillages alors que de l’autre côté, les personnes ne disposant pas de moyens pour subvenir à leur alimentation sont encore nombreuses. En France seulement, entre 5 et 8,6 millions de personnes vivraient en dessous du seuil de pauvreté et 3 millions dépendent de l’aide alimentaire pour se nourrir. Une situation catastrophique à laquelle il est important d’apporter des réponses rapides. Réponses qui doivent commencer par le consommateur lui-même qui doit faire des efforts pour mieux consommer.

Les sacs plastiques et la vaisselle jetable, c’est fini !

Dès le 1er janvier 2016 plus aucun sac plastique ne devra être distribué aux consommateurs. Une bonne nouvelle pour l’environnement qui subit les effets ravageurs des sacs plastiques à usage unique. La vaisselle jetable en plastique est également en sursis, dans six ans elle disparaîtra totalement du marché français !

Les députés ont finalement voté l’amendement sur les sacs plastiques à usage unique. Plus particulièrement ceux distribués en supermarchés gratuitement ou non. Une fin salutaire introduite par le gouvernement en amendement et qui sera appliquée dès le 1er janvier 2016. Pareil pour la vaisselle jetable qui devrait disparaître en 2020, après avoir reçu la défense de la ministre de l’écologie. Le député François-Michel Lambert prévoyait en effet une interdiction dès début 2017 alors que Ségolène Royal avait jugé cette mesure anti-sociale. De nombreuses familles en situation précaire se servent en effet de cette vaisselle plastique et la réutilise faute de moyens. Cette mesure concernant la vaisselle jetable et les sacs plastiques font partie du projet de loi sur la transition énergétique.

Concernant les sacs plastiques, tous ne sont pas concernés. La mesure vise les sacs à usage unique distribués aux consommateurs qui seraient passés de 10,5 milliards entre 2002 et 2011 à 700 millions dans la grande distribution. Selon le gouvernement toutefois, 5 milliards de sacs de caisse et 12 milliards de sacs dits « fruits et légumes » sont encore distribués dans les commerces. Les sacs « biosourcés » et les sacs compostables en compostages domestiques seront quant à eux épargnés par cet amendement.